Ce n’est pas parce que l’on souhaite souscrire un crédit immobilier que l’on connaît parfaitement cet univers. Et les banquiers eux-mêmes n’apportent pas toujours une explication claire et détaillée, c’est pourquoi nous avons choisi de vous aider à bien comprendre votre offre de prêt.
Bien comprendre les différents taux de votre prêt
Taux fixe ou taux révisable, TAEG, voici donc quelques explications qui vont vous guider dans vos démarches et vous aider à mieux comprendre toutes les composantes de votre prêt immobilier.
Taux fixe : le taux fixe est un taux qui sera maintenu tout au long du remboursement de votre crédit. Il est déterminé au départ selon différents facteurs. L’intérêt du taux fixe est de vous assurer une sécurité. En effet, si les taux augmentent fortement, vous ne serez pas impacté. Bien sûr, cet avantage est également un inconvénient puisque si les taux baissent, à moins de demander à recalculer votre crédit (ce qui a un coût), vous ne pourrez bénéficier de cette baisse.
Taux révisable : également appelé taux variable, il va fluctuer tout au long de votre crédit (de manière générale il est révisé chaque année). Son montant est fixé selon l’indice de référence à savoir l’Euribor. L’avantage de ce taux est d’être plus bas que le taux moyen en vigueur. Il permet en outre de bénéficier automatiquement des baisses de taux et le remboursement anticipé n’engendre pas de pénalités. En revanche, le risque est majeur si les taux s’envolent. De fait, avec un taux d’intérêt augmentant de plusieurs points, vous pourriez être dans l’incapacité de rembourser vos mensualités.
TEG : le Taux Effectif Global également nommé TAEG (Taux Annuel Effectif Global) est le taux correspondant au coût global du crédit. Il comprend les frais de dossier, le taux nominal, l’assurance, les éventuelles commissions, etc. Ce taux permet de connaître réellement le montant des diverses taxes liées à votre crédit et de comparer au mieux les différentes offres.
Pour en savoir plus sur les taux, consultez notre article : Quels sont les différents types de taux d’intérêt ?
L’assurance emprunteur : que garantie-t-elle ?
Si vous décidez de souscrire un crédit immobilier, sachez que l’assurance emprunteur n’est pas légalement obligatoire. Pour autant, aucune banque ni aucun organisme de crédit n’acceptera de vous prêter une somme importante sur une dizaine voire une vingtaine d’années sans que celle-ci ne soit assurée. En effet, personne n’est à l’abri d’être victime d’un accident de la vie. L’assurance emprunteur a pour vocation de vous protéger, vous et vos proches, en cas de coup dur.
Cette assurance vous protège en cas de décès ou d’incapacité de travail. De manière optionnelle, vous pouvez également opter pour une garantie perte d’emploi qui prendra le relais, dans une certaine mesure, pour le remboursement de vos mensualités. On parle plus précisément des garanties PTIA, IPT, ITT et de l’assurance chômage dans le cadre d’un prêt immobilier. Si vous avez un changement de situation à déclarer, consultez notre article : La déclaration de changement de situation pour votre assurance crédit immobilier : une obligation légale
Mieux comprendre les garanties du prêt immobilier
Lorsque vous réalisez un crédit immobilier, la banque demande toujours plus de garanties en cas d’impossibilité de remboursement. A ce jour, on recense 3 types de garanties.
La caution : en optant pour cette garantie, la banque s’assure que la personne ou la société se portant caution prendra le relais en cas d’incident de paiement. On distingue deux cautions, à savoir la caution simple et la caution solidaire. Dans le premier cas, la banque devra engager des poursuites à l’encontre de l’emprunteur avant de pouvoir faire appel à la caution tandis que dans le second cas, la personne ou la société désignée devra jouer son rôle de garant dès que l’emprunteur n’est plus en capacité de payer.
L’hypothèque : l’hypothèque concerne tous les biens immobiliers et permet à la banque de s’assurer qu’elle récupèrera ses fonds en cas d’incident de paiement. Ici, la règle est simple : si vous ne pouvez plus régler vos mensualités, votre bien sera saisi et revendu. L’hypothèque prend fin lorsque la dernière mensualité du crédit immobilier est remboursée.
Le Privilège de Prêteurs de Deniers : le PPD est un terme assez complexe. Pour autant, son application est assez simple puisque cela ressemble fortement à l’hypothèque. En effet, si l’emprunteur ne peut régler les mensualités de son prêt immobilier, l’organisme prêteur pourra récupérer la somme résultant de la vente du bien. Mais dans le cas, l’organisme de crédit devient prioritaire sur tous les autres créanciers. Autre différence, le Privilège de Prêteurs de Deniers ne s’adresse qu’à l’achat d’un bien immobilier existant.
A noter que l’emprunteur peut opter pour la caution Crédit Logement qui, contrairement à l’hypothèque et au PPD, permet d’éviter la vente du bien grâce à une caisse commune.
Prêt immobilier : quels sont les frais annexes ?
Dans le cadre de l’achat d’une maison ou d’un appartement, n’oublions pas qu’il existe des frais qui s’ajoutent à l’achat du bien lui-même. Voici les différents frais que vous pourrez être amené à supporter.
Les frais de dossier : la banque vous prélève des frais pour la mise en place de votre dossier de crédit immobilier. De manière générale, cela représente 1% du montant du crédit, ce montant peut parfois être négocié, n’hésitez pas à tenter votre chance ou à faire appel à un courtier immobilier capable de trouver pour vous le financement le plus économique.
Les indemnités de remboursement anticipé : si vous souhaitez rembourser votre crédit avant la fin de celui-ci ou si vous souhaitez le renégocier ou le faire racheter, la banque peut vous appliquer des IRA à hauteur maximum de 3% du capital restant dû. Il existe toutefois des exceptions. En effet, vous n’aurez pas de pénalités de remboursement anticipé si ce remboursement est consécutif à une perte d’emploi qui n’est pas de votre fait, à votre décès ou celui de votre conjoint ou à la vente du bien pour des raisons de mobilité professionnelle.
Les frais intercalaires : cela concerne les constructions ou les achats de biens immobiliers existants qui font l’objet de travaux. Dans ce cas, la banque débloque les fonds au fur et à mesure et des frais sont calculés, ce sont les frais ou intérêts intercalaires. Le crédit réel et les mensualités inscrites dans votre contrat de prêt ne débuteront que lorsque les fonds seront totalement débloqués.
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