La chute du gouvernement Bayrou et la nomination d’un nouveau Premier ministre ouvrent une nouvelle phase politique. Mais en l’absence d’un gouvernement constitué, l’incertitude reste forte. En tant que directeur d’un réseau national de courtage, je vous partage mon analyse et les impacts que j’imagine.
Faut-il craindre une forte hausse des taux de crédit ?
À ce stade, non. Les marchés n’anticipent pas de choc brutal. Mais une hausse progressive reste possible si le coût de la dette publique augmente ou si les orientations du prochain gouvernement suscitent des interrogations. Pour un client, la meilleure stratégie est de sécuriser son financement dès maintenant. Un courtier peut verrouiller des conditions favorables avant que la situation ne se tende.
Qu’en est-il des dispositifs comme le PTZ ou les aides à la rénovation ?
Ils dépendent directement du calendrier législatif. Dans l’attente de la composition du gouvernement et de sa feuille de route, certains dispositifs peuvent être retardés, revus ou suspendus. C’est pourquoi nous faisons une veille constante pour informer nos clients et adapter nos solutions en temps réel.
Quel rôle doit jouer un réseau de courtage dans ce contexte ?
Être un repère. Notre mission est double : sécuriser le financement des clients malgré l’incertitude, et soutenir nos partenaires immobiliers pour fluidifier les transactions. C’est précisément dans ce type de période que notre valeur ajoutée se mesure le plus.
Notre métier, c’est d’accompagner, sécuriser et rassurer — et c’est exactement ce dont le marché a besoin aujourd’hui.
Le conseil de Damien
« Dans un climat d’incertitude, il faut revenir aux fondamentaux : acheter un bien immobilier, c’est d’abord acheter un projet de vie. Ne laissez pas la politique dicter vos décisions personnelles. Si votre projet est mûr et cohérent, c’est maintenant qu’il faut avancer. »