Après des années marquant une envolée brutale des taux de crédit, les mois de mai et juin 2025 confirment une tendance rassurante : la stabilité est de retour. Une bonne nouvelle pour vous, futurs propriétaires ou investisseurs, qui hésitez encore à franchir le pas.
Aujourd’hui, les banques se montrent de nouveau ouvertes au financement, les conditions sont plus lisibles, et certains profils peuvent décrocher des taux sous les 3 %. Un signal fort envoyé à tous ceux qui pensaient que le crédit immobilier n’était plus accessible. Alors, est-ce vraiment le bon moment pour acheter ? Et cette stabilité va-t-elle durer ? On fait le point.
Juin 2025 : un climat de stabilité bien installé
Après plusieurs mois d’incertitudes, les taux de crédit semblent s’être enfin posés. En ce début d’été 2025, la tendance est claire : la stabilité s’impose. Cette accalmie fait suite à une longue période de remontée des taux, amorcée dès 2022, et qui avait sérieusement ralenti l’accès au crédit immobilier.
Aujourd’hui, les taux moyens observés sont les suivants :
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3,04 % sur 15 ans
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3,15 % sur 20 ans
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3,28 % sur 25 ans
Mais pour les dossiers les plus solides, les taux peuvent tomber sous la barre symbolique des 3 % : jusqu’à 2,83 % sur 15 ans et 2,94 % sur 20 ans, selon les courtiers.
Comparés aux niveaux de juin 2024 (où les taux oscillaient entre 3,5 % et 3,8 %), cette situation marque une vraie rupture. Cela redonne de l’air au marché immobilier et surtout aux primo-accédants, longtemps mis à l’écart.
Cette stabilité ne signifie pas qu’il faut attendre passivement une baisse. Les bonnes conditions actuelles peuvent être une véritable opportunité à saisir, surtout pour les emprunteurs bien préparés.
Pourquoi cette stabilité rassure emprunteurs et banques
Ce retour à la stabilité a des effets très concrets. D’abord, il rassure les banques, qui redeviennent plus enclines à financer des projets immobiliers. Résultat : la production de crédits a bondi de 71 % en mars 2025 par rapport à mars 2024 (source : Banque de France).
Les établissements bancaires, qui avaient durci leurs critères, rouvrent désormais leurs vannes, surtout pour les bons dossiers. Et cette dynamique bénéficie directement aux primo-accédants et aux investisseurs.
Autre facteur de soutien : le PTZ (prêt à taux zéro) version 2025, qui a été élargi au printemps. Il couvre désormais davantage de profils modestes et intermédiaires, notamment dans les zones tendues, où l’accès au logement est le plus difficile.
Profils gagnants : qui peut tirer le meilleur parti de la situation actuelle ?
Aujourd’hui, tous les profils ne sont pas logés à la même enseigne. Pour espérer obtenir un taux avantageux, il faut présenter un dossier solide : revenus stables, taux d’endettement maîtrisé, apport personnel et projet bien structuré.
Voici les profils les plus favorisés par les banques actuellement :
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Les jeunes actifs primo-accédants, avec CDI et peu de dettes
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Les investisseurs immobiliers, en direct ou via SCI
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Les emprunteurs avec au moins 10 % d’apport
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Les propriétaires souhaitant renégocier un ancien prêt
Cette période est aussi idéale pour envisager un rachat de crédit. Si vous avez emprunté à un taux supérieur à 3,5 %, il peut être pertinent de revoir votre prêt pour alléger vos mensualités ou raccourcir la durée du crédit.
Ce qui pourrait changer d’ici l’été : les décisions à surveiller
Tous les regards se tournent vers Francfort, où se tient les 4 et 5 juin la prochaine réunion de la Banque Centrale Européenne (BCE). Après avoir abaissé ses taux directeurs de 2,5 % à 2,25 % en avril dernier, la BCE pourrait poursuivre dans cette voie.
Si une nouvelle baisse est décidée, cela aura des conséquences rapides :
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Les banques se refinanceront à un coût moindre
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Les grilles de taux pourraient baisser légèrement
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Cela relancerait encore plus fortement la demande
Mais prudence : la transmission de la politique monétaire n’est pas immédiate. Il faut souvent attendre 2 à 4 semaines pour que les ajustements soient répercutés dans les offres de prêt.
Bon à savoir
Même si la BCE baisse à nouveau ses taux, il est peu probable que les taux de crédit redescendent à 1 %. Les banques veulent sécuriser leurs marges. Profiter d’un taux proche de 3 % aujourd’hui reste une excellente opportunité.
Faut-il acheter maintenant ? Les signaux au vert
Vous hésitez encore ? Voici pourquoi juin 2025 pourrait bien être le moment idéal pour concrétiser votre projet immobilier :
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Les taux sont stables et proches de leur point bas
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Les banques sont de nouveau actives et réceptives
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Le PTZ est élargi et mieux calibré pour les primo-accédants
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Les prix immobiliers n’ont pas encore flambé (même si la hausse débute)
Selon les notaires, les prix ont progressé de +0,5 % au 1er trimestre 2025, avec de fortes disparités régionales : +0,7 % en province, mais -0,3 % à Paris. Si la tendance se poursuit, acheter maintenant vous permet de devancer une remontée plus marquée des prix dans les mois à venir.
Pour mettre toutes les chances de votre côté :
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Préparez un dossier complet et clair
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Faites jouer la concurrence entre banques
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Appuyez-vous sur un courtier expert pour négocier au mieux
La stabilité actuelle des taux, le retour des banques sur le marché, les aides publiques renforcées et une demande qui repart : tous les voyants sont au vert. Mais encore faut-il savoir en profiter.
C’est là que l’accompagnement d’un professionnel fait toute la différence. Chez Prelys Courtage, nos experts analysent votre situation, montent un dossier solide et négocient pour vous les meilleures conditions auprès des banques partenaires.
Prenez rendez-vous avec l’un de nos conseillers dès aujourd’hui ou déposez votre projet en ligne. Juin 2025 pourrait bien être le mois où votre projet immobilier devient réalité.
• La stabilité des taux en juin 2025 offre un contexte favorable pour emprunter, avec des conditions proches des meilleurs niveaux observés depuis deux ans.
• Les meilleurs profils peuvent obtenir des taux inférieurs à 3 %, à condition de présenter un dossier solide et bien préparé.
• Les primo-accédants bénéficient d’un PTZ élargi, rendant plus accessible l’achat d’un premier bien immobilier.
• Les banques sont de nouveau actives, mais restent sélectives : la qualité du projet et de la situation financière est déterminante.
• C’est le bon moment pour agir, car une remontée des prix est amorcée et les conditions actuelles pourraient ne pas durer.